Parc National de la Lomami
Le Parc National de la Lomami est constitué de 8.874 km2 (887.400 ha) de forêt tropicale humide, contenant des îlots de savane hydromorphe au sud. Le parc s’étend sur deux provinces : Maniema et Tshopo. Il est situé au sud de Kisangani la capitale de la Province de Tshopo et au nord-ouest de Kindu la capitale de la Province de Maniema. Le parc est divisé en quatre secteurs : Lomami-Luidjo et Courbure dans le Maniema ; et Tutu et Ubundu dans la Tshopo. La Rivière Lomami constitue la limite ouest du parc pour les secteurs du Maniema et elle sépare les deux secteurs de la Tshopo au nord. Cinquante-quatre espèces de grands mammifères (chacun >1,5 kg) sont présentement connues de cette aire. Certaines de ces espèces sont endémiques à la RD Congo telles que le bonobo (Pan paniscus) et l’okapi (Okapia johnstoni).
Le parc compte aussi une espèce endémique d’oiseau, le paon congolais (Afropavo congensis). Le parc abrite l’une des dernières populations importantes des éléphants de forêt (Loxodonta cyclotis) dans le bassin central du Congo. La diversité des primates du parc et de sa zone tampon est exceptionnelle ; avec plusieurs espèces endémiques à la RD Congo. En 2007 une nouvelle espèce de singe a été rencontrée et décrite pour la première fois pour la science, Lesula (Cercopithecus lomamiensis). Un singe très rare et menacé (Crercopithecus dryas) a été retrouvé dans le Maniema pour la première fois en 2014. Localement appelé « Inoko », ce singe n’était connu auparavant que dans une zone restreinte 400 km au nord-ouest du site actuel.
Au début de l’exploration en 2007, les équipes TL2/Lukuru ont confirmé que la distribution australe des bonobos s’étendait sur la rive droite de la Rivière Lomami. Ces bonobos se sont avérés être génétiquement séparés des autres populations des bonobos, ce qui a établi l’importance de la Rivière Lomami comme barrière biogeographique. À ce jour, 275 espèces d’oiseau ont été observées dans le Parc national de la Lomami parmi lesquelles plusieurs espèces inattendues dont la distribution s’est remarquablement étendue dans le bassin du Congo. Le parc protège des populations de paon congolais, des perroquets gris (Psittacus erithacus) et de pigeons verts africains (Treron c
