Jean-Michel SAMA LUKONDE
Né le 4 août 1977 à Paris en France, Jean-Michel Sama Lukonde est ingénieur de formation. Il obtient son baccalauréat en Chimie industrielle au sein du prestigieux Institut Technique de Mutoshi de Kolwezi, une école qui a formé l’essentiel du personnel technique de la Gécamines, la plus grande société minière de la République démocratique du Congo.
Il achève sa formation à l’Université de Lubumbashi en Chimie inorganique et métallurgie en 2006, tout en alternant avec une autre formation en techniques de l’information en Afrique du Sud.
Il débute sa carrière professionnelle en Afrique du Sud au sein de Multichoice Africa, avant de rentrer au pays œuvrer dans le secteur minier à la faveur d’un projet de partenariat entre la Gécamines et le consortium Edina-Triples K, sur les sites de Kamwale, Luisha et Kabolela.
Son background milite dans sa désignation pour diriger la production d’une usine de cuivre : Small Mineral Services avant de devenir par après consultant dans plusieurs sociétés privées œuvrant dans le secteur minier telles que Métal mines, Huashin ou Rubamin.
En 2006, il commence sa carrière politique et est élu Député national de la première législature de la Troisième République. En 2015, il est nommé Ministre de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs.
Consécutivement à ses fonctions, il est désigné Président de la Conférence des Ministres de la Jeunesse des pays membres de la Francophonie.
En pleine polémique sur une probable modification de la Constitution dont l’issue aurait été fatale pour le pays, il prend ses responsabilités et démissionne du Gouvernement.
Son intégrité et son parcours professionnel séduiront Félix-Antoine Tshisekedi qui portera son choix sur cet ancien de l’Institut de Mutoshi, un pur produit de la Gécamines, pour reprendre les rênes de cette compagnie en 2019.
Adepte de la Bonne gouvernance, il fait la lumière sur des contrats conclus dans des conditions obscures avec des sociétés étrangères au détriment du géant minier. Autant de qualités qui ont milité pour sa désignation au milieu de nombreux challengers de l’espace politique congolais en qualité de Premier Ministre, le 29ème de l’histoire du pays.
