« Antithèse » : différence entre les versions
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(Page créée avec « L''''antithèse''' (substantif féminin) est une figure de style qui consiste à rapprocher deux termes ou deux idées opposées. == Exemples == * « Tout lui plaît et déplaît, tout le choque et l'oblige. Sans raison il est gai, sans raison il s'afflige. » — Boileau, ''Satires'' * « Paris est le plus délicieux des monstres : là, vieux et pauvre ; ici, tout neuf comme la monnaie d'un nouveau règne. » — Balzac, Ferragus * « Le laboureur des monts q... ») |
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* « Et comme la multitude des lois [...], lorsque n'en ayant que fort peu, [...]. » — René Descartes | * « Et comme la multitude des lois [...], lorsque n'en ayant que fort peu, [...]. » — René Descartes | ||
* « Je vis au milieu de l'éclat de la fortune, et je ne puis disposer d'un sou. » — Bernardin de Saint-Pierre Paul et Virginie | * « Je vis au milieu de l'éclat de la fortune, et je ne puis disposer d'un sou. » — Bernardin de Saint-Pierre Paul et Virginie | ||
* « Tout vous est aquilon ; tout me semble zéphir. » — Jean de la Fontaine Le Chêne et le Roseau | * « Tout vous est aquilon ; tout me semble zéphir. » — Jean de la Fontaine Le Chêne et le Roseau. | ||
[[Catégorie:Figures de style]] |
Version actuelle datée du 26 août 2023 à 22:19
L'antithèse (substantif féminin) est une figure de style qui consiste à rapprocher deux termes ou deux idées opposées.
Exemples
- « Tout lui plaît et déplaît, tout le choque et l'oblige. Sans raison il est gai, sans raison il s'afflige. » — Boileau, Satires
- « Paris est le plus délicieux des monstres : là, vieux et pauvre ; ici, tout neuf comme la monnaie d'un nouveau règne. » — Balzac, Ferragus
- « Le laboureur des monts qui vit sous la ramée Est rentré chez lui, grave et calme, avec son chien; Il a baisé sa femme au front et dit: C'est bien. Il a lavé sa trompe et son arc aux fontaines Et les os des héros blanchissent dans les plaines. » — Victor Hugo, Aymerillot
- « J'aime la liberté et languis en service, [...] Je n'aime point la cour et me faut courtiser... » — Joachim du Bellay
- « Nous ne voulons point troquer ce que tu appelles notre ignorance contre tes inutiles lumières. » — Diderot, Supplément au voyage de Bougainville, chapitre II (Les adieux du vieillard).
- « Ton bras est invaincu mais non pas invincible. » — Pierre Corneille
- « À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire. » — Pierre Corneille
- « Je vis, je meurs ; je me brûle et me noie. » — Louise Labé
- « Il a l'air vivace et maladif. » — Victor Hugo Les Misérables
- « C'était un homme mort qui vivait encore » — Louis Caron Le canard de bois
- « Je suis au cœur du temps et je cerne l'espace. » — Paul Éluard L'amour la poésie
- « L'une est moitié suprême et l'autre subalterne. » — Molière L'école des femmes
- « Innocents dans un bagne, anges dans un enfer. » — Victor Hugo Melancholia
- « Et comme la multitude des lois [...], lorsque n'en ayant que fort peu, [...]. » — René Descartes
- « Je vis au milieu de l'éclat de la fortune, et je ne puis disposer d'un sou. » — Bernardin de Saint-Pierre Paul et Virginie
- « Tout vous est aquilon ; tout me semble zéphir. » — Jean de la Fontaine Le Chêne et le Roseau.