« Anacoluthe » : différence entre les versions

De Wikipatsh
(Page créée avec « Une anacoluthe est une figure de style qui représente une rupture dans la construction syntaxique d’une phrase, entraînant une incohérence ou une incompréhension de l’énoncé. Exemples : ''Après boire, l’homme qui regarde la table et qui soupire, c’est qu’il va parler.'' En transformant ainsi la phrase, l’anacoluthe est souvent perçue comme une faute grammaticale qui affecte la syntaxe de la phrase et rompt le ryhtme logique. Dans la célè... »)
 
Aucun résumé des modifications
 
Ligne 6 : Ligne 6 :


Dans la célèbre citation des ''Pensées'' de ''Blaise Pascal'' : ''« Le nez de Cléopâtre, s’il eût été plus court, toute la face de la Terre aurait changé »,'' la logique aurait voulu que le verbe conjugué de la première proposition « ''eut été'' » ait le même sujet que celui de la proposition principale « ''aurait été'' ». Mais l’apparation d’une autre construction bouleverse l’équilibre de la phrase.
Dans la célèbre citation des ''Pensées'' de ''Blaise Pascal'' : ''« Le nez de Cléopâtre, s’il eût été plus court, toute la face de la Terre aurait changé »,'' la logique aurait voulu que le verbe conjugué de la première proposition « ''eut été'' » ait le même sujet que celui de la proposition principale « ''aurait été'' ». Mais l’apparation d’une autre construction bouleverse l’équilibre de la phrase.
[[Catégorie:Figures de style]]

Version actuelle datée du 27 août 2023 à 18:47

Une anacoluthe est une figure de style qui représente une rupture dans la construction syntaxique d’une phrase, entraînant une incohérence ou une incompréhension de l’énoncé.

Exemples : Après boire, l’homme qui regarde la table et qui soupire, c’est qu’il va parler.

En transformant ainsi la phrase, l’anacoluthe est souvent perçue comme une faute grammaticale qui affecte la syntaxe de la phrase et rompt le ryhtme logique.

Dans la célèbre citation des Pensées de Blaise Pascal : « Le nez de Cléopâtre, s’il eût été plus court, toute la face de la Terre aurait changé », la logique aurait voulu que le verbe conjugué de la première proposition « eut été » ait le même sujet que celui de la proposition principale « aurait été ». Mais l’apparation d’une autre construction bouleverse l’équilibre de la phrase.